VOYAGE FÉERIQUE EN TERRES CELTIQUES

Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine

 

Sublimé par deux musiciennes de talent, ce concert résolument romantique nous fera voyager le long des côtes celtes.

 

On ne présente plus l’Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine, invité régulier des 3T et du festival Automne Musical. Orchestre au format atypique d’une quarantaine de musiciens et musiciennes, adapté aux répertoires les plus variés, il revient cette saison sous la baguette de Fiona Monbet, franco-irlandaise à la fois cheffe d’orchestre, violoniste et compositrice. Elle réunira deux grands compositeurs romantiques séduits par les paysages d’Irlande et d’Écosse, Hector Berlioz et Félix Mendelssohn ainsi que le compositeur classique Joseph Haydn et sa symphonie britannique dite Oxford. Antoinette Dennefeld, mezzo-soprano au large répertoire, interprétera les poèmes de Thomas Moore, traduits en français par Thomas Gounet, que Berlioz a brillamment mis en musique en composant Neuf mélodies irlandaises.

Envoûtante, la culture celte aux mille mythes et légendes a fasciné nombre de compositeurs du xixe siècle. Parmi eux, Mendelssohn, le romantique tombé sous le charme des paysages écossais ; et l’inventif Berlioz qui n’hésite pas à intégrer la musique celtique directement dans ses compositions. Des îles et grottes écossaises aux côtes irlandaises : embarquement immédiat en terres celtiques !

 

En partenariat avec

  

 

 

---

Programme musical

I. Mendelssohn 

Les Hébrides : la grotte de Fingal, Ouverture en si mineur op. 26 

10 minutes 

Composée en 1830 après un voyage dans les îles Hébrides en Écosse, La grotte de Fingal de Felix Mendelssohn est une ouverture symphonique inspirée par la majesté sauvage de ces paysages marins. En visitant l’île de Staffa, Mendelssohn fut fasciné par une immense caverne basaltique dont l’acoustique naturelle et le mystère éveillèrent son imagination. Cette pièce, en si mineur, évoque avec lyrisme et puissance le mouvement des vagues et le souffle du vent sur la mer écossaise. 

Dès l’introduction, la mélodie ondulante des cordes imite le roulis des flots, créant une atmosphère à la fois poétique et inquiétante. Des contrastes dynamiques et des thèmes soigneusement développés confèrent à cette ouverture une grande richesse orchestrale. À travers une écriture fluide et évocatrice, Mendelssohn parvient à capturer l’essence d’un paysage à la fois réel et rêvé. 

Les Hébrides reste une œuvre emblématique du répertoire romantique, admirable par son pouvoir descriptif et sa délicatesse musicale. 

 

II. Haydn 

Symphonie n° 92 en sol majeur "Oxford" 

23 minutes 

La Symphonie n° 92 en sol majeur, dite « Oxford », de Joseph Haydn, est l’une des plus célèbres symphonies de sa période londonienne. Composée en 1789, elle doit son surnom à sa création lors d’une cérémonie à l’Université d’Oxford où Haydn reçut un doctorat honorifique. 

Structurée en quatre mouvements, cette symphonie illustre le style classique par excellence, alliant clarté formelle et raffinement mélodique. L’Adagio – Allegro spiritoso d’ouverture se distingue par son élégance et son énergie, tandis que l’Adagio central dévoile une écriture empreinte de sérénité et de lyrisme. 

L’Allegretto en forme de menuet, rythmé et dansant, contraste avec le Presto final, dynamique et virtuose, qui témoigne du génie de Haydn dans l’art de la variation et de l’orchestration. 

Chef-d’œuvre de maturité, la Symphonie n° 92 illustre l’humour et l’inventivité de Haydn, tout en annonçant l’essor de la grande symphonie classique.

 

III. Berlioz 

Neuf Mélodies Irlandaises (orchestration Arthur Lavandier) 

40 minutes 

Les Neuf Mélodies irlandaises de Hector Berlioz, orchestrées par Arthur Lavandier, offrent un voyage musical vibrant au cœur des sonorités celtiques. Composées à l’origine sur des poèmes de Thomas Moore, ces mélodies témoignent de la fascination de Berlioz pour les cultures étrangères et leur poésie. 

Arthur Lavandier apporte une nouvelle dimension à ces œuvres en adaptant pour orchestre l’écriture délicate de Berlioz, tout en conservant la fraîcheur et la spontanéité des mélodies originales. Les orchestrations mettent en valeur les thèmes irlandais à travers une palette sonore riche, associant finesse et éclat orchestral. 

Cette réinterprétation moderne des Mélodies irlandaises permet de redécouvrir l’univers poétique et mélodique de Berlioz, sublimé par une orchestration inventive, où se mêlent lyrisme et inspiration folklorique. Un hommage réussi à l’esprit romantique et à la musicalité du compositeur. 

 ​​​​

​​​​​

Direction Fiona Monbet
Mezzo-Soprano Antoinette Dennefeld
​​​​​​​​​​​​​​© Nicolas Larsonneau

_

L’Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine est subventionné par la région Nouvelle-Aquitaine (président Alain Rousset), le Ministère de la Culture (DRAC Nouvelle-Aquitaine), la ville de Poitiers, et reçoit le soutien du Fonds MAIF pour l’Éducation, du Crédit Mutuel, de MACE imprimerie et des membres du Cercle Crescendo. L’OCNA est membre de l’Association Française des Orchestres.

​​​​​