Yelli Yelli
Yelli Yelli signifie « petite fille » en kabyle. C’est ainsi que son grand-père surnommait la jeune Emilie Hanak, née en banlieue parisienne, élevée par son père d’origine tchèque et par sa mère d’origine kabyle. Emilie Hanak s’est d’abord produite sous le nom de Milkymee avec une musique déjà folk et quelques notes d’électro. À l’aube de ses 30 ans, elle s’intéresse plus profondément à ses origines kabyles. Elle questionne sa mère et se met à apprendre la langue. Avec Piers Faccini à la réalisation et à la co-composition, elle livre en 2016 son premier album Terre De Mon Poème, du « folk kabyle » où elle chante sa famille et ses racines algériennes en français, anglais et kabyle.
Une voix envoutante
Pour ce second opus, La Violence Est Mécanique, elle a fait le voyage du retour, rencontrant une famille jusqu’alors inconnue, découvrant des paysages, des sons jusque-là fantasmés. La productrice et DJ Chloé rejoint le duo. Il résulte de cette hybridation entre folk et électro un enchevêtrement tout en douceur de cordes pincées, d’ondes électroniques et de mots aussi fragiles que précis. Yelli Yelli explore son histoire de femme et d’identité plurielle entre la France et l’Algérie. Sa voix surgit de l’entre deux rives, ravive la mémoire de ses morts et célèbre les vivants.
« Avec Yelli Yelli, on rêve de grands espaces, de souffles chauds et de soleils ardents. »
— Radio Nova
Voix et guitare Emilie Hanak
Guitare Florent Charissoux
Mentions : © Smith
